Je veux dire par là que j'assiste à des représentations musicales qui sont parfois très loin de mes goûts musicaux personnels.
Ceci dit, je dois reconnaître qu'en toute objectivité, il y a des artistes faisant partie de cette catégorie qui m'ont laissé un bon souvenir.
Pas forcément parce que je suis tombé amoureux de leur musique après les avoir vu sur scène, mais parce que j'ai trouvé qu'ils offraient un spectacle de qualité, que c'était bien interprété.
Ainsi, je pensais détester Michel Sardou, mais, en sortant du Zenith dans lequel je l'ai photographié, j'ai ressenti du respect pour ce à quoi je venais d'assister : un bon concert, des bons musiciens, un artiste entier.
Idem pour Johnny Hallyday, difficile de rester de marbre devant une telle mise en scène, un tel charisme, une telle machinerie de guerre.
En voyant Pascal Obispo s'investir dans ses prestations, je comprends mieux pourquoi il suscite autant d'admiration, de fanatisme...
Concernant Indochine, je me suis laissé porter par les moyens mis en place pour offrir un spectacle aussi grandiose et à prix raisonnable.
Bien souvent, ce qui me reste, c'est quand un artiste est honnête avec son public et lui en donne pour son argent, que ce soit scéniquement ou musicalement.
Bon, je l'avoue, j'ai quand même eu des désillusions. Je suis, par exemple, resté de marbre devant André Rieu ou Florent Pagny.
Et puis moi, le grand fan de blues qui n'a jamais photographié BB King, le lendemain de sa mort je photographiais Patrick Sébastien. Et je n'ai pas trouvé ça bien.
Michel Sardou, Le Zenith, Dijon, mars 2013 | |
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photo non libre de droits |
Indochine, Le Zenith, Dijon, mars 2014 | |
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Pascal Obispo, Le Zenith, Dijon, octobre 2014 | |
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Johnny Hallyday, Le Zenith, Dijon, juin 2013 | |
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photo non libre de droits |
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