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 Rétrospective 2012, bientôt 2013 ... 
Je viens de faire une page présentant une petite rétrospective de mes séries photos de concerts, pour l'année 2012.

Pas grand chose à ajouter par rapport à ce que je disais dans ce billet avant l'été, sinon que ce deuxième trimestre m'aura un peu réconcilié avec les Zenith : deux bonnes sessions avec Shaka Ponk et Scorpions m'auront redonné goût aux grandes salles.

Et justement , j'attends avec impatience juin 2013 : le Zenith de Dijon accueillera, à 10 jours d'intervalle, ZZ Top, puis Mark Knopfler.

Lycéeen, Dire Straits était un de mes groupes phares. Peu importe qu'on les ai accusés de faire du rock FM, Knopfler et les siens ont toujours suscité en moi un grand intérêt. Cette touche laid-back (So Far Away, Brother in Arms...), avec parfois des moments plus incisifs (Sultans of Swing, Lady Writer...), je me suis reconnu dedans.
Aujourd'hui Mark a tourné la page Dire Straits depuis belle lurette, pour explorer de nouvelles orientations plus country, voire irlandaises.
Il restera un musicien de légende, au toucher de guitare unique.

Passés mes 20 ans, je suis au milieu de ma découverte des groupes marqués par le blues : Led Zeppelin, Hendrix, et ZZ Top.
J'aime la musique de ces derniers, ainsi que leur univers décallé et typiquement texan fait de démesure, de kitcherie.
Rio Grande Mud reste un pur album, encore aujourd'hui, de même que Deguello, sans oublier le savoureux Tres Hombres !

Autant je pense que Knopfler sur scène sera moyennement intéressant à photographier, autant je me délecte à l'avance des ZZ Top : guitares moumoutes qui tournoient, chorégraphies dont ils ont le secret... En avant les barbus ! :)

Carmen Maria Vega, festival du Chien à Plumes, Villegusien (52), août 2012
photo non libre de droits


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 Scorpions au Zenith de Dijon  
Passage du mythique groupe allemand Scorpions par Dijon. J'attendais leur venue avec impatience. J'avais réellement envie de les photographier, leur énergie, leur extravagance, notamment celle du guitariste Rudolf Schenker.
J'ai donc longuement étudié, à travers les vidéos de concerts postées sur le net, leur plan de scène, leurs attitudes.

Arrivé sur place, l'installation est impressionnante. Une longue avancée de la scène (exempte de retours, ils jouent avec une oreillette) amène jusqu'au milieu du public. Le pit en fait bien entendu le tour, et sa largeur avoisine par endroits les 3 mètres. Royal.
Nous sommes peu de photographes accrédités. Dès le début du concert, je me place côté jardin, de façon à être face à ma "cible", Schenker.

Dès qu'il prend son premier chorus, je m'approche et commence à le photographier. Mes collègues photographes sont de l'autre côté du crash, à l'opposé. Je suis donc seul face au guitariste qui, lorsqu'il me voit, adopte des expressions terribles, pose un genou à terre et me désigne du doigt, tout en continuant à jouer.
Il prend en quelque sorte la pose pour moi tout seul, avec environ 7-8000 personnes derrière moi et les autres photographes du mauvais côté de la scène.
Je jubile intérieurement, essaye de rester zen et m'applique à faire un maximum de clichés pour assurer ma prise. Trop bon.

A la fin des 3 morceaux autorisés pour shooter, je quitte le pit avec environ 150 déclenchements.
Je dois avouer que j'ai pu faire toutes les photos que j'espérais, et même plus. J'ai également profité de cette longue avancée pour prendre les musiciens de l'arrière, avec le public en fond.
Vraiment satisfait. Ce groupe assure le spectacle avec une démesure et une conviction impressionnantes. Un vrai bonheur, sans doute un de mes meilleurs souvenirs de concert photographié...

J'ai vraiment hâte de pouvoir me consacrer au traitement et à la sélection de toutes les photos que j'ai faites... Une petite en attendant la suite, que j'espère mettre en ligne bientôt :
A suivre donc...

Edit : les photos sont maintenant en ligne
Scorpions, Le Zenith, Dijon - novembre 2012
photo non libre de droits


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 Shaka Ponk au Zenith de Dijon 
La saison concerts a reprit, et avec elle son lot de bons moments.
J'avais noté dans mon agenda la venue au Zenith dijonnais de Shaka Ponk, que j'avais découvert en 2009 sur un festival.

A l'époque, j'avais reçu une grosse claque en revenant de leur concert. Enorme énergie sur scène, et spectacle visuel à la hauteur de mes attentes photographiques.
En 2009 moins connus qu'aujourd'hui, on avait pu photographier tout le show, sans restriction de durée.

J'attendais avec impatience leur Zenith, histoire de les re-photographier, mais cette fois dans un contexte différent.

Généralement, je préfère les concerts en petites salles, mais je dois dire que le Zenith convient parfaitement à leur set, spectaculaire scéniquement et visuellement, notamment grâce à une multitude de projections vidéos et d'effets divers.

Nous étions plutôt nombreux à photographier dans le crash.
J'ai décidé de me placer au centre, de façon à me focaliser sur le couple au chant, Frah et Samaha Sam. J'ai fait le choix de n'utiliser uniquement que mon grand angle, un 18/50 f2.8 acheté d'occasion il y a quelques mois.
Choix payant puisque je me suis retrouvé face au duo qui m'intéressait.
Parfois gêné par la sécurité (ce soir là elle n'a pas chômé) qui évacuait des spectateurs pris de malaises, un peu surpris par les lumières que j'espérais meilleures, j'ai quand même pu me faire plaisir et ramener des clichés dont je suis plutôt content, même si ce fût sportif.

On a quitté le crash à l'issue des 3 premiers morceaux réglementaires, autorisation était donnée de pouvoir continuer à photographier ensuite depuis la foule (c'est plutôt rare et sympa), je n'en n'ai pas pour autant profité et suis rentré regarder sur écran ma prise photographique.

Bref, une soirée où je me suis fait plaisir. Et les photos sont déjà en ligne !

Shaka Ponk, Le Zenith, Dijon - octobre 2012
photo non libre de droits

Shaka Ponk, Le Zenith, Dijon - octobre 2012
photo non libre de droits


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 Une saison photo 
Voici une nouvelle saison de photos de concerts qui se termine.
Globalement et photographiquement, elle aura été à l'image de la programmation : un petit cru, mais avec tout de même ses bons moments.

Je retiendrai tout de même les 4 photos ci-dessous dont je suis plutôt fier (avec un petit plus pour la série entière de Cali, voir cet article).

Je remarque, de plus en plus, que les photos qui sortent du lot se font surtout dans les petites salles, alors que les Zenith, malgré leurs bonnes lumières et leurs grandes scènes, n'engendrent rarement du bon.
La proximité avec les artistes sur scène, dans les salles de taille humaine, y est sans doute pour quelque chose. Robert Capa disait : "Si vos photos ne sont pas assez bonnes, c'est que vous n'êtes pas assez près."

Et puis, au vu des 4 photos ci-dessous, je constate qu'elles ont toutes été réalisées lors de concerts qui m'ont franchement plu, sur le plan musical.
Au risque de me répéter, car je tiens souvent ce discours lorsqu'on me questionne sur mon activité photo de concert, je pense, plus que jamais, qu'on ne photographie bien que ce que l'on aime...

Cali, festival du Chien à Plumes, Villegusien - août 2011
photo non libre de droits

B.Dolan, La Vapeur, Dijon - février 2012
photo non libre de droits

Rikkha, La Vapeur, Dijon - mars 2012
photo non libre de droits

Skip The Use, festival Rolling Saône, Gray - mai 2012
photo non libre de droits


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 Un cloud à profiter ...  
Au cours d'une de mes lectures régulières de blogs, je suis tombé sur un article qui a suscité ma curiosité.
La société OVH, réputée pour ses offres d'hébergement web, propose depuis peu un service de cloud, hubiC.
Les clouds sont des espaces de stockage et/ou de partage de fichiers en ligne, généralement volumineux.

De nombreuses sociétés proposent ce genre de service, à l'instar de Google qui en offre un à tout détenteur d'un compte Gmail.

Mais je dois dire que ce qui m'a séduit avec hubiC, c'est la grande capacité offerte gratuitement (25 Go), ainsi que les tarifs vraiment bas proposés dans la version payante (à partir de 12 €/an pour 100 Go !).
L'accès à ce service se fait par un petit programme dédié (Windows, Mac et Linux), par une interface web, ou par une application smartphone (iPhone ou Android).

Certes, certaines versions de hubiC sont encore à l'état Beta test et nécessitent encore un peu de développement, mais je peux dès à présent profiter de cette offre intéressante : depuis longtemps, je cherchais un moyen complémentaire de sauvegarder les Go de photos que j'accumule depuis des années.
Dans un but de sauvegarde bien sûr (je copie régulièrement sur des disques durs externes ma production, mais on n'est jamais à l'abri d'un sinistre grave : incendie de logement, dégâts des eux, cambriolage... qui feraient disparaître mes différents supports physiques de données).
De plus, c'est un moyen d'avoir accès à ses fichiers haute définition à tout moment, avec un simple accès internet : de temps en temps, j'ai des sollicitations urgentes pour utiliser mes photos, alors que je ne suis pas à mon domicile. Je peux désormais y répondre très rapidement.

Ce cloud ne remplace donc pas les sauvegardes sur disques durs externes, mais se présente comme un complément, surtout vu les tarifs proposés !



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