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 Last ones ...  
Je termine actuellement, un peu en traînant des pieds, le traitement des photos des derniers concerts de La Vapeur pour cette année.

J'ai ressorti 2 photos de la première partie d'Alela Diane que je n'avais pas traitées, il s'agit du duo féminin dijonnais Juja Lula.

Mi-juin, nous étions autorisés à photographier tout le concert du Jamaïquain Buju Banton. J'ai pu avoir quelques images sympas de ses choristes qui ouvraient le set, mais Buju Banton lui-même était très difficile à avoir : en mouvement perpétuel, souvent la tête inclinée vers le bas, sortant de la lumière... bref, j'aurai plus d'images de ses accompagnateurs que de lui !
Je suis néanmoins content d'avoir pu faire celle présente ci-dessous, où on peut voir mon camarade Philippe en train de photographier, une sorte de clin d'oeil à ceux qui oeuvrent dans le noir :))

En début de semaine, le Dijonnais Bastien Lallemant a enregistré une captation vidéo en public et dans les conditions du live. Je dois dire que j'aime beaucoup cet artiste. Il était accompagné de plus par Bertrand Belin et Albin de la Simone.
Je ne suis pourtant pas spécialement fan de chanson française, mais j'aime ce qu'il fait, et comment il le fait. Ca me fait un peu penser à Gainsbourg bien sûr, mais également, dans une certaine mesure, à Mathieu Boogaerts.
Son prochain album sortira en janvier 2010, je pense et j'espère que l'excellent titre L'Empoisonneuse, que je connais déjà, y sera inclus.

Ce jour-là, les lumières étaient bonnes pour la photo (sans doute dû à l'enregistrement vidéo), et l'auditoire plutôt restreint m'a permis de me déplacer un peu autour de la scène, et ainsi de travailler les seconds plans.

Bref, tout ça pour dire que j'ai encore pas mal de photos en attente de traitement (y compris celles des courses de motos de Prenois), mais que ça avance... :))

Edit : photos des concerts maintenant en ligne

Juja Lula, La Vapeur, Dijon - mai 2009
photo non libre de droits


Buju Banton, La Vapeur, Dijon - juin 2009
photo non libre de droits


Bastien Lallemant, Bertrand Belin, La Vapeur, Dijon - juin 2009
photo non libre de droits


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 Un jour je parlerai moins ... 
... jusqu'au jour où je ne parlerai plus.

Alain Bashung est à l'origine de mes premiers émois musicaux. Durant les années 80, Gaby oh Gaby, Vertige de l'amour, SOS Amor ont bercé mes oreilles, au milieu des titres de Trust, Téléphone, ou encore Renaud que mes grands frères écoutaient et que, du coup, j'écoutais aussi.

J'ai retrouvé Bashung dans les années 90 : en pleine découverte du blues et de ce qui s'en rapproche, je tombe sur l'album Osez Joséphine, avec le fantastique Sonny Landreth à la guitare slide. Une claque.

L'été dernier une amie me prête son dernier album Bleu Pétrole, que j'écoute en boucle, puis je me décide même à acheter le double live sorti en 1995, Confessions Publiques. Ces 2 disques sont depuis sur mon baladeur qui ne quitte jamais ma poche.

Bashung m'a toujours accompagné, je l'écoutais gamin comme maintenant.

J'aimais sa façon de faire sonner la langue française avec des intonations anglo-saxonnes, sans pour autant que ça vire au ridicule. J'aimais également sa mélancolie, son côté mystérieux, énigmatique, sensible. Et j'aimais aussi cette classe discrète qui était la sienne.

Bashung méritait bien plus que ces Victoires de la Musique (gentille mascarade orchestrée par les maisons de disques pour s'auto-congratuler) dont il détient pourtant le record du nombre de récompenses.

Et dire que je ne l'ai jamais vu (donc ni même photographié) sur scène...

(photomontage)
photo non libre de droits


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 GéNéRiQ 2009 : mes photos en ligne  
Voilà, j'ai enfin terminé le traitement de mes photos de l'édition dijonnaise du festival GéNéRiQ 2009.

Je suis plutôt satisfait de ce que j'ai fait, notamment en hip hop avec les Américains de Mighty Underdogs, ainsi que sur Zone Libre. Les sujets y sont particulièrement expressifs, j'y retrouve une implication au niveau des visages qui me plait tant dans le blues.

J'ai un peu galéré au Grand Théâtre sur les concerts de Charlie Winston et Sammy Decoster. Les lumières y étaient très faibles et souvent à contre-jour.

Niveau musical, des moments très sympas (The Asteroids Galaxy Tour, Hindi Zahra...), bien sûr mon admiration sans bornes pour les Wampas n'a pas faibli, et une grosse claque, Zone Libre vs Casey & Hamé, dont je parlais dans le précédent billet.
Concernant le fameux Charlie Winston, c'est vraiment très bien, ça joue pas mal, bonne présence, personnage sympathique, mais ça ne m'a pas fait tomber par terre pour autant...

Cette année, j'ai préféré me concentrer sur certains concerts qui m'intéressaient, plutôt que de vouloir en faire un maximum et finir par saturer, comme l'an dernier.

Donc ne sont présentes ici que les photos des concerts que j'ai bien voulu faire, il y a eu sélection, et puis il arrive aussi parfois que les lumières en concert ne soient pas toujours adéquat pour les photos, ce qui explique que tous les artistes du festival ne soient pas représentés ici.

Les images :

- The Mighty Underdogs, Zone Libre vs Casey & Hamé, Elliott Brood
- Hindi Zahra, Charlie Winston, Elliott Brood
- Les Wampas jouent pour les enfants
- The Asteroids Galaxy Tour, Saul Williams, Scott H. Biram
- Handsome Furs, Au Revoir Simone, The Walkmen, Anthony Joseph

The Mighty Underdogs, festival GéNéRiQ, La Vapeur - février 2009
photo non libre de droits

Didier Wampas, festival GéNéRiQ, Le Grand Théâtre - février 2009
photo non libre de droits


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 Deuxième toile 
En novembre je vous parlais de mon ami peintre Yannick, qui avait réalisé une toile d'après une de mes photos.

La série qu'il a ainsi entamée se poursuit petit à petit. J'étais ce week-end chez lui, dans un petit village proche de Dijon, et j'ai pu voir une deuxième peinture. C'est d'après une photo que j'aime particulièrement, des Rosebud Blue Sauce, une de mes préférées.

Ici aussi la technique utilisée est celle du couteau et de l'huile. A nouveau le noir et blanc a été transposé par une opposition couleurs froides / couleurs chaudes, mais cette fois c'est le fond de la toile qui est dans les chauds, avec ce rouge grenat qui donne une intensité, une tension qui collent parfaitement avec le sens que je voulais donner à la photo originale. (dimension de la toile : environ 1 mètre sur le plus grand côté).

Bref, une nouvelle fois je suis admiratif, et j'attends avec impatience la suite. Je peux d'ors et déjà dire que la photo carrée de Keziah Jones que j'aime tant (présente sur cet article) est sur le point d'être, elle aussi, ciselée sur toile :))


Rosebud Blue Sauce, La Charité/Loire - octobre 2008
photo non libre de droits


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 Just a Dream 
Cela ne vous aura sans doutes pas échappé, Barack Obama vient d'être élu 44ème président des Etats-Unis.

Obama est le premier président noir d'un pays qui, il y a encore peu, pratiquait ouvertement la ségrégation de manière officielle.

Et avant cette ségrégation, l'esclavage. Et c'est bien sûr de l'esclavage qu'est né le blues à la fin du 19eme siècle. Par la suite, l'essor de l'industrie automobile a poussé les travailleurs noirs à quitter les champs de coton du sud rural pour aller vers les grandes villes situées autour des grands lacs, comme Chicago, berceau du blues moderne.

Tout ça pour dire que le blues est indissociablement lié à l'histoire du peuple noir américain.

En 1963, Martin Luther King, à travers son célébrissime discours I Have a Dream, osait publiquement réclamer l'égalité entre noirs et blancs en Amérique.

Ce que l'on ne sait pas assez, c'est qu'en 1938, un bluesman noir, Big Bill Broonzy, écrivait Just a Dream, chanson dans laquelle il espérait une vie meilleure.
Au milieu de son texte, il écrivit ce couplet :
"I dreamed I was in the White House, sittin' in the president's chair. I dreamed he's shaking my hand, said "Bill, I'm glad you're here". But that was just a dream. What a dream I had on my mind. And when I woke up, not a chair could I find"

(J'ai rêvé que j'étais à la Maison Blanche, assis dans le fauteuil du président.
J'ai rêvé qu'il me serrait la main en me disant "Bill je suis content que tu sois là".
Mais ce nétait qu'un rêve, juste un rêve que j'ai fait.
Et quand je me suis réveillé, il n'y avait pas de fauteuil à côté de moi.
)

Certains vous affirmerons même que Luther King s'est sans doutes inspiré de cette chanson de Big Bill Broonzy pour écrire son texte...

Aujourd'hui, ce titre pour moi prend toute sa signification, 70 ans après sa rédaction.
Quand je vous dis que la musique fait évoluer les mentalités :))


Video sur Youtube : Big Bill Broonzy, Just a Dream (couplet en question à 2:18), milieu des années 50.



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