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 Du blues, du blues ...  
Enfin un peu de blues à me mettre sous la dent !
Dijon a reçu 2 concerts blues en mars. Il était temps, car, ce trimestre, je n'ai pas pu et ne pourrai assister à aucun des concerts de ma salle fétiche à La Charité/Loire.

La Péniche Cancale a reçu le Canadien Big Rude Jake.
Je l'avais déjà croisé il y a une bonne dizaine d'années au festival de Cognac, mais l'ai revu avec plaisir.
Chanteur swing généreux et péchu, il était accompagné par un lineup français correct, mais aussi et surtout par son excellente saxophoniste attitrée, Alison Young.
Un très bon moment passé dans ce cadre intimiste propice à la musique bleue.

Talant a, quant à elle, organisé sa traditionnelle Nuit Du Blues.
Sista Monica a ouvert le bal après une première partie.
Disons le franchement, j'ai trouvé la section rythmique très poussive, très "tchac-poum", manquant singulièrement de nuances. Sista Monica a mis du temps avant de me convaincre : je pense que c'est avant tout une chanteuse de soul, plutôt que de blues. Elle m'a quand même impressionné sur les morceaux lents.

Venait ensuite Zac Harmon, qui était déjà venu dans ce lieu il y a à peine 3 ans.
J'ai trouvé malheureux de revoir un artiste déjà passé il y a si peu, alors que tant de bluesmen restent à découvrir ou à faire venir... même si je connais les contraintes pour organiser une tournée blues en Europe...
J'ai préféré sa prestation de samedi dernier à celle d'il y a 3 ans.
Ce week-end il était accompagné par son propre groupe, et paraissait ainsi plus dans son élément. J'ai aimé son jeu de guitare incisif et aéré.
L'harmoniciste Grady Champion l'a rejoint sur scène en milieu de set. Showman hors-pair, je ne l'ai cependant pas trouvé chanteur ni musicien d'exception. Reste son sens du spectacle...

Ca m'a quand même fait plaisir de pouvoir faire quelques photos comme j'apprécie...

Et puis la bonne nouvelle est la venue, en octobre 2012, du légendaire groupe Canned Heat (du moins ce qu'il en reste), dans cette même salle de Talant.
Cerise sur le gâteau, mon pote Nico Duportal et ses acolytes ouvriront la danse... !

(clic sur les photos ci-dessous pour accéder aux galeries, l'ensemble des nouveautés est accessible sur cette page)

Zac Harmon, Nuit du Blues, Talant - mars 2012
photo non libre de droits

Big Rude Jake, La Péniche Cancale, Dijon - mars 2012
photo non libre de droits


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 Bien longtemps ... 
Bien longtemps que je n'avais reçu de petite claque en découvrant un artiste lors d'un concert.

Cette saison ne m'attire pas beaucoup au niveau de sa programmation...
Et pourtant, en couvrant Scroobius Pip pour le journal, j'ai eu le plaisir de tomber sur une première partie qui décape.

B.Dolan, rappeur, performer et activiste américain a livré, en solo, un set puissant et atypique. Typiquement le genre de personnage décalé qu'on peut découvrir dans Tracks, l'excellente émission dédiée à la contre-culture, sur Arte.

De plus, entre chaque morceau, B.Dolan nous a régalé de son humour grinçant et acerbe, livrant le visage d'une Amérique contestataire, aux antipodes des clichés conservateurs véhiculés par les séries TV d'outre-Atlantique.

Les photos sont en ligne sur cette page.

B.Dolan, La Vapeur, Dijon - février 2012
photo non libre de droits


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 En musiques ...  
Voici l’heure d'un petit bilan des derniers concerts écoulés auxquels j'ai pu assister.

J'ai bien aimé James Blunt, malgré sa réputation de chanteur à ballades guimauves, je trouve son répertoire (enfin, quand il ne sort pas trop les violons sirupeux) plutôt bien foutu, assez pop-folk. Le groupe ce soir-là jouait très bien, j'y ai retrouvé toutes les sonorités et la mise en place qui me plaisent.

Disons le tout de suite, je n'aime pas du tout Florent Pagny. Ni ses chansons, encore moins le personnage. Il est arrivé sur scène assis dans un fauteuil de velours rouge avec bordures dorées, baignant de suffisance. J'ai pourtant bien écouté les paroles de son titre Si tu n'aimes pas Florent Pagny, mais rien à faire, il est l'incarnation de ce qui me rebute au plus haut point. Et sa voix ne me transporte absolument pas.

Je ne pouvais malheureusement pas être au concert de Patti Smith, mais j'étais à celui de Joey Starr, que j'attendais avant tout pour l'aspect photographique.
Musicalement ce n'est pas mon truc, mais je dois dire que sur scène c'est quand même une sacrée bonne claque. Le gros son est là, et surtout l'exceptionnelle présence et charisme de l'homme font le reste.
Un bon souvenir donc, même si pour les photos c'était tendu et plus difficile que prévu...

Enfin, je suis allé voir, ce week-end, Hubert-Félix Thiéfaine, en tant que simple spectateur.
Son avant-dernier album Scandale Mélancolique est un des disques français que j'ai le plus écouté ces dernières années...
Très bon concert. Thiéfaine ne s'est pas contenté de passer en revue les titres de son dernier disque en date comme le font tant d'autres, il s'est donné la peine d'offrir une sélection de morceaux, issue de toute sa carrière, très cohérente et recherchée.
Son répertoire n'est pas toujours très rose ni festif, mais pour ceux qui aiment le rock mélancolique et les univers à la Bashung, c'est un régal.

(La liste des dernières séries photos apparaît dans la colonne à droite de cette page, sous le logo Facebook)

Joey Starr, La Vapeur, Dijon - novembre 2011
photo non libre de droits


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 Zydeco time 
Samedi dernier je ne faisais pas de photos pour le journal, je suis donc allé faire des photos pour moi-même :))
Direction les désormais traditionnelles Noct en Blues de Chaumont, organisées par mes amis Marie et Lorenzo.

Arrivés un peu sur le tard, nous avons surtout assisté au concert de la dernière affiche, à savoir Andy J. Forest, qui débutait une nouvelle tournée européenne.
Il y avait bien longtemps que je n'avais pas revu Andy. Environ une bonne dizaine d'années...
A l'époque j'avais été subjugué par son show si typique de la Nouvelle Orléans, imbibé de musique cajun et zydeco, donc bien loin du blues chicagoan !

Andy est toujours le même, showman hors-pair et pitre aguerri. Le répertoire est lui aussi similaire, avec bien entendu de nouvelles compositions, car Andy est aussi reconnu pour son sens de l'écriture.

Il était accompagné par des musiciens milanais, le fidèle guitariste Heggy Vezzano en tête. Il joue toujours de l'harmonica, ainsi que de la traditionnelle washboard, aussi appelée planche à laver en français, ou encore frattoir en cajun.

C'était un vrai plaisir de retrouver cette fraîcheur, cette musique et ce sens du rythme qui donnent le sourire !

Pour les photos par contre, c'était moins drôle : Andy arborait une chemise blanche qui cramait les hautes lumières, ainsi qu'un chapeau qui bouchait son visage. Les limites de la photo numérique se font alors vite ressentir !
J'ai essayé de rattraper ce que j'ai pu, en disant merci au format Raw pour sa malléabilité !

Tout sera en ligne très bientôt... une petite en attendant ci-dessous, ainsi qu'un extrait vidéo de Andy J. Forest en live plus bas, pour le plaisir.

Edit : photos maintenant en ligne

Andy J. Forest, Noctenblues, Chaumont (52), novembre 2011
photo non libre de droits


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 Début de saison blues  
Reprise des concerts blues à La Charité/Loire, mon lieu de prédilection.
Le chanteur/harmoniciste originaire de Boston, Brian Templeton, était programmé dimanche 2 octobre.

L'accompagnement était constitué par Fabrice Bessouat à la batterie, ainsi qu'Antoine Escalier à la basse, musiciens que je connaissais déjà, et que j’apprécie.
Mais mon intérêt personnel dans le groupe se portait sur le guitariste italien, Enrico Crivellaro.
Voilà plus de 10 ans que j'entends parler de ce musicien, avec une énorme envie d'enfin le découvrir. Pour info, il a, par le passé, joué aux côtés de James Harman. Une carte de visite qui en dit long. Musicalement, il se situe dans l'esprit de Duke Robillard, Alex Schultz ou encore Ronnie Earl...

Massif et puissant, Brian Templeton a séduit par son chant et sa présence, notamment avec de belles envolées sur les fins de couplets. Le lineup était également à la hauteur, et Crivellaro, guitariste de haute volée, a confirmé l'impression que j'avais de lui avant de le voir sur scène.
Malgré tout, je dois avouer que, si le concert était globalement bon, il manquait peut-être une petite étincelle pour le rendre excellent.
J'ai mis ce petit manque sur le compte de la fin de tournée : le groupe en était à sa dernière date, et je sais à quel point la fatigue peut ternir certaines prestations.

D'ailleurs, j'ai beaucoup cherché, dans mon viseur d'appareil photo, une expression intense, comme celles que j'affectionne habituellement, sur le visage du musicien italien.

Au final, un bon moment passé tout de même, avec les traditionnelles photos à dérusher, puis à traiter... stay tuned !

Edit : photos maintenant en ligne sur cette page

Enrico Crivellaro, La Charité/Loire - octobre 2011
photo non libre de droits

Brian Templeton, La Charité/Loire - octobre 2011
photo non libre de droits


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