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 RIP Magic  
Magic Slim nous a quitté, le 21 février, à l'âge de 75 ans.

Pilier et ambassadeur de la scène blues chicagoane, qui fit débuter entre autres John Primer, il était un maître incontesté du shuffle.

Gros son, basse (qui fût un temps tenue par son propre frère) très présente, Magic Slim avait une patte inimitable. Géant à la bonhommie impressionnante, sa stature, comme sa musique, le rendait reconnaissable de suite.

Je l'ai vu à plusieurs reprises, au festival blues de Cahors dans les années 2000, puis à côté de chez moi, à Talant, 2 autres fois, dont la dernière fois en 2010.

Son dernier album, Bad Boy, était sorti il y à moins d'un an, en septembre 2012.

Magic Slim, Les Nuits du Blues, Talant - mars 2010
photo non libre de droits


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 Vernet les Bains 
Parmi les albums que j'achète systématiquement dès leur sortie, figurent ceux de Cali.

Cali fait partie de ces chanteurs qu'on adore ou qu'on déteste, un peu comme Bénabar.
J'avais vraiment adoré le précédent, La vie est une truite arc-en-ciel qui nage dans mon coeur.

Le nouveau, Vernet les Bains (village d'enfance du chanteur), sonne moins rock, et s'annonce plus intimiste.
Les thèmes abordés sont plutôt graves, bien sûr l'amour (perdu), la maladie, l'enfance malheureuse, la mort, pour se terminer sur une note plus optimiste avec Happy End, sorte d'hymne aux chansons plus joyeuses, où défilent d'autres chanteurs invités.
Bien sûr, on n'est pas vraiment dans la musique festive. Difficile de sauter en l'air avec une plume dans le derrière à l'écoute de ce CD. On est franchement dans la mélancolie, la nostalgie.
Mais tout ceci est vraiment très bien fait. Les guitares acoustiques, piano, fiddle sont de mise, et l'émotion est au rendez-vous.
Bref, un disque que j'ai déjà écouté plusieurs fois en boucle :)

Egalement dans mes derniers achats discographiques, le dernier Eiffel, Foule Monstre, lui aussi très bon album.
La formation bordelaise réussit le pari d'aborder un virage plus contemporain avec des influences électroniques, des rythmes hip-hop, tout en conservant leur marque de fabrique, cette pop-rock mélodique et bien ficelée.
Le duo Lust For Power avec Cantat est fabuleux.

Cali, festival du Chien à Plumes, Villegusien (52) - août 2011
photo non libre de droits


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 Till I Get Back Home 
J'ai eu le plaisir de recevoir, avant sa sortie officielle prévue cet automne, le nouvel album de mon pote Tomcat Blake, dont je vous parlais il y a quelques années.
Till I Get Back Home est le troisième album solo de cet excellent musicien américain installé en Franche-Comté.

Enregistré en France et partiellement en Floride, masterisé en Californie, le disque révèle 15 compositions originales, plus 5 reprises, le tout agrémenté de petites pistes intermédiaires.

Au menu, du pur Tomcat Blake, oscillant entre blues, country de bon goût et soul. Car notre homme sait tout faire, et généralement avec brio, accompagné par une nouvelle formation.
La guitare est toujours là, mais également la voix. Shuffles, ballades laid-back, l'ensemble est à l'image du bonhomme, affable, authentique et sincère.

Ma petite préférence va à 15 Years, ainsi qu'à Goin' Back South, morceau d'ouverture du disque, dont Tom offre l'écoute sur son site, ainsi que ci-dessous (CD en écoute sur Cdbaby et Deezer) :


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 Neuf ans ...  

Neuf ans que j'attendais ça.

Jimmie Vaughan, le "Bad Boy" d'Austin, grand frère de feu Stevie Ray Vaughan, légendaire guitar-heroe des années 90, vient enfin de sortir un nouvel album.
Jimme Vaughan Plays Blues, Ballads & Favorites réunit une quinzaine de covers de titres des années 50, de Jimmy Reed à Little Richard, en passant par Willie Nelson.

L'orgue Hammond est moins présent et ne fait plus par exemple les lignes de basse si caractéristiques sur ses précédents albums, remplacées ici par une vraie basse. Une section de cuivres vient également renforcer l'assise rythmique et appuyer le côté vintage de l'album.
Bien évidemment, on retrouve Lou Ann Barton qui vient assurer le chant sur une poignée de titres.

Sans pour autant révolutionner l'histoire du blues, ce disque (autoproduit) reste pour moi un album de chevet.
J'aime Jimmie Vaughan pour la classe naturelle, la décontraction, le style et le son inimitables. Là ou Stevie Ray mettait 50 notes pour dire quelque chose (avec talent), Jimmie n'en met que 2 ou 3 et fait pourtant passer le même message.
Jimmie Vaughan c'est tout l'art de l'économie et aussi celui du silence, essence même de la musique.

Album moins soul que les précédents, et plus dans la lignée des premiers Fabulous Thunderbirds auxquels il a participé. Quel pied !

Ci-dessous une petite vieillerie (photo argentique) pour illustrer : Jimmie que j'ai pu approcher en vrai il y a 8 ans. Juste après cette photo, je lui faisais dédicacer son album de l'époque. Un vrai groupie je vous dis ! :))

Jimmie Vaughan en conférence de presse,
festival Blues Passions, Cognac - juillet 2002
photo non libre de droits



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 Finistériens  
Ca y est, je l'attendais et le voici. L'album de Miossec réalisé en collaboration avec Yann Tiersen. Je ne vais pas revenir sur l'intérêt que je porte à ces 2 musiciens (je vous renvoie plutôt au billet en lien ci-dessus).

Juste pour dire que cet album tient ses promesses.

Ca reste du Miossec, musicalement proche de 1964 (que je considère comme un de ses meilleurs). Ballades mélancoliques, certes à déconseiller si vous avez déjà recours au Prozac, mais je trouve que l'association entre les 2 musiciens bretons fonctionne à merveille. Les arrangements et les instrumentations de Tiersen, tout en discrétion et subtilité, se fondent habilement dans l'univers de Miossec. Leur rencontre musicale y parait tellement inévitable, tellement cohérente !

Et puis, c'est d'ailleurs aussi à ça qu'on reconnait les grands musiciens, à aucun moment on ne sent Tiersen prendre le dessus. Il est au service du disque.

Bien évidemment en tournée dès octobre 2009 (à Dijon le 23 février 2010, Théâtre des Feuillants).

Un album qui me console du dernier de M, Mister Mystère, qui me laisse sur ma faim : disque en demi-teinte, entre deux eaux, moins musical que les précédents (je les possède tous, comme Miossec)... M à Dijon en mars 2010 (Zenith), j'irai quand même le photographier !

Et puis, dans la série des artistes dont j'achète les disques les yeux fermés : Eiffel sortira leur nouvel opus A Tout Moment le 5 octobre.
Ma discothèque n'en fini pas de s'agrandir :))

Album Finistériens en écoute sur Deezer

Note : je ne mets plus de lecteur audio directement dans les pages du blog, Deezer a changé son système que je trouve anti-pratique, donc je mets plutôt des liens vers leur site...

Miossec, La Vapeur, Dijon - mars 2007
photo non libre de droits


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