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 Compact ...  
Chose plutôt rare, je viens de m'acheter du matériel photo.
Ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas un fan de la course au matos, ayant toujours un, deux, voire trois wagons de retard sur la dernière vogue de l'équipement.

Pratiquant pas mal les balades dominicales, encore plus depuis mon emménagement au coeur du vignoble bourguignon, je cherchais depuis quelques temps un appareil avant tout compact, petit, discret et léger, afin d'immortaliser de temps à autre certains paysages qui me plaisent, sans pour autant me trimballer mon encombrant reflex avec objectifs.
Cet appareil devant, bien évidemment, posséder des fonctionnalités qu'on trouve sur les reflex, notamment la gestion des fichiers Raw.
Bref, il me fallait ce qu'on appelle un "compact expert".

Après avoir passé pas mal de temps sur le net à la recherche de l'outil idéal, on m'a proposé un Fuji X10 d'occasion.

Les avis que j'ai pu lire sur cet appareil était quasiment unanimes pour saluer sa qualité, et ayant pu télécharger des fichiers bruts afin de les tester sur mon ordinateur, j'ai donc franchi le pas.

L'appareil est franchement complet, les possesseurs de reflex retrouveront les fonctionnalités habituelles, et prendront plutôt rapidement leurs marques. La fabrication semble solide, et, après mise à jour du dernier firmware, on accède aux fonctionnalités de base rapidement.
Le gabarit est petit, il tient discrètement dans la poche .

J'ai donc pu partir en balades avec, histoire de le tester en condition réelle, et sur autre chose que mon chat (encore merci à lui !).
Et c'est franchement l'outil idéal par rapport à ce que je recherchais.
Ci-dessous un petit aperçu de ce que j'ai pu faire avec. D'autres suivront :)
(cliquer sur l'image pour l'agrandir)

Château du Clos de Vougeot, Côte d'Or, janvier 2015
photo non libre de droits


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 En Silence. 
Un aspect souvent méconnu, mais qui a une très grande importance quand on fait des photos de spectacles, c'est l'obligation de parfois respecter le silence.

Alors que, dans les concerts de musique amplifiée, il faut se protéger du volume très élevé à l'aide de bouchons d'oreilles, il y a certains spectacles pour lesquels on entendrait une mouche voler, comme en théâtre, musique classique, danse.

Il convient alors de réaliser les photos de manière à ne pas déranger le public (souvent très pointilleux), mais aussi les artistes sur scène (cette règle vaut aussi pour les musiques amplifiées, mais elle prend une toute autre dimension dans le cas que nous abordons ici).

Bien entendu, le petit "bip" produit par le boîtier quand la mise au point est faite doit être désactivé.
Mais le bruit produit par le réflex lors du déclenchement, lui, il faut faire avec.
Autant dire qu'avant d'appuyer sur le bouton pour faire la photo, il faut bien avoir préparé sa prise de vue, car le nombre d'essais est limité, voir inexistant.
Savoir reconnaître quelle sensibilité ISO il convient de choisir au vu de la lumière ambiante.
Savoir déclencher sur les temps forts en termes de volume sonore (quand il y en a), et, si possible, au moment où l'action du sujet est intéressante.
Faire preuve d'une extrême discrétion en ne se délaçant pas (une fois, en musique classique, obligé de changer d'angle de vue -en fond de salle-, j'ai quitté mes chaussures qui, mouillées, faisaient trop de bruit. J'ai tout de même réussi à me déplacer discrètement... en chaussettes !)
Le tout associé avec l'intensité lumineuse de la scène, plus ou moins faible, à considérer.
Cela fait vraiment beaucoup de paramètres à prendre en compte :)

Tout cela débouche sur des moments très longs, pendant lesquels on attend de pouvoir faire la photo. Parfois 20 minutes à attendre avant de pouvoir appuyer une fois.

En mars dernier, le pianiste russe virtuose Grigory Sokolov se produisait seul à l'Auditorium de Dijon.
Je couvrais le concert pour le journal. Ambiance intimiste, Chopin comme répertoire, éclairage presque à la bougie. Pas beaucoup de notes graves d'affilée (les meilleures en terme de couverture sonore).
Vingt minutes après le début du concert, j'étais à genoux derrière un fauteuil du fond resté vide, l'objectif posé sur le dossier afin de soulager mon poignet, l'appareil réglé au 1/40ème de seconde et à 2000 ISOs...
Ce soir-là, il m'aura fallu 40 minutes pour enfin avoir une photo exploitable (mais pas inoubliable), sur les 4 faites...

Parfois on parvient à faire la photo pendant la répétition générale, le filage, c'est moins tendu qu'en représentation... mais pas toujours faisable en terme d'emploi du temps.

Il y a quelques temps, un ami photographe m'a fait essayer une moufle anti-bruit (utilisée par les photographes animaliers), dont l'utilisation était plutôt convaincante et dont le prix (moins de 100 €) était plus abordable que celui des caissons dédiés (plus de 1000 € !). Je vais sans doute me décider à en faire l'acquisition...

Ci-dessous quelques photos qui m'ont valu de sacrées crampes aux bras :)

La Belle Escampette (théâtre), festival A Pas Contés, Dijon, février 2014
photo non libre de droits

Cosi Fan Tutte (opéra), L'Auditorium, Dijon, mars 2012
photo non libre de droits

Les Acteurs de Bonne Foi (théâtre), théâtre du Parvis St Jean, Dijon, novembre 2010
photo non libre de droits

La Boîte Blanche (danse), L'Athénéum, Dijon, novembre 2011
photo non libre de droits


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 Joe Louis Walker au Creusot 
Vendredi dernier petite escapade imprévue au Creusot (71) pour aller shooter l'Américain Joe Louis Walker qui se produisait dans le cadre du festival Blues en Bourgogne.
J'avais déjà vu ce bluesman il y a une quinzaine d'années dans ma ville, Dijon, à l'An-Fer, à l'époque mythique temple national de la musique électronique (parfois du blues y était programmé), et il m'avait fait très forte impression.

A vrai dire, j'y allais surtout pour refaire des photos de blues, car photographier ce style musical, que j'affectionne, me manque vraiment, et la dernière fois avec Monster Mike Welch j'étais un peu resté sur ma faim photographiquement.

Arrivé sur place ma joie retombe d'un coup : la scène, installée au coeur du magnifique château de la Verrerie, est sous un chapiteau de couleur blanche.
Moi qui aime les fonds noirs habituels aux concerts pour bien isoler mes sujets du fond de l'image, me retrouve dans des conditions où ce genre de rendu est impossible !
A moi le fond flashy, la structure métallique apparente, bref tous ces éléments parasites que j'évite habituellement au possible !

J'ai quand même shooté consciencieusement... mais sans grande attente quant au résultat !
Bref, une fin d'année un peu terne niveau photos, déjà mes derniers clichés de la tournée Ricard Live qui ne sont pas vraiment top...

J'attends donc le prochain concert avec conditions optimum pour pouvoir me LACHER vraiment... mais, d'ici là, le break du mois de juillet me fera du bien :))

Edit : les photos sont maintenant en ligne

Joe Louis Walker, festival Blues en Bourgogne, Le Creusot - juin 2010
photo non libre de droits


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 Nouvel objo ! 
Noël est en avance cette année : je viens de m'offrir un nouvel objectif, le Nikon 35mm f:1.8, sorti il y a quelques mois.

Cet objo a été lancé par la marque nipponne pour permettre aux possesseurs d'un boîtier dont le capteur n'est pas full frame d'avoir une longueur de focale équivalente à 50mm (35 x 1,5 = 50), et ainsi de profiter d'une équivalence avec le fameux 50mm f:1.8, que je possédais avant de passer au numérique (je renvoie à ce billet pour l'intérêt que je porte aux focales courtes en concert).

J'ai fait ce choix afin de remplacer mon Sigma 30mm f:1.4 qui, depuis que j'ai changé de boîtier, avait de sérieux problèmes de front/back focus, autrement dit, qui produisait, dans de nombreux cas, une photo floue. Un passage dans le quartier des boutiques photos à Paris dernièrement m'avait confirmé que ce Sigma, monté sur des boîtiers récents, était coutumier de ce genre de problème.
De plus, il produisait une légère diffraction sur certains cadrages.

J'ai pu tester mon nouveau Nikon deux heures seulement après être sorti du magasin, lors de la tournée Chicago Blues Festival qui passe tous les ans à Talant (photo ci-dessous).

Je dois dire que j'ai de suite retrouvé les sensations que j'avais à l'époque argentique avec mon 50mm f:1.8 : légèreté, maniabilité, rapidité, discrétion. Et surtout des photos correctement mises au point, malgré la profondeur de champ réduite !

Donc satisfait de ce choix, et surtout pour un prix neuf très raisonnable.

Edit :
les photos de la tournée Chicago Blues Festival sont maintenant en ligne


Zack Harmon, Chicago Blues Festival, Talant - décembre 2009
photo non libre de droits


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 Premiers pas en HDR 
Depuis quelques temps j'avais envie d'essayer la photo HDR (image à grande plage dynamique).

Cette technique permet à la photo numérique de compenser les écarts d'exposition importants au sein d'une même prise de vue, afin notamment de se rapprocher de ce que la photo argentique permettait.

Cela suppose suppose d'effectuer 3 fois la même prise de vue, mais à chaque fois avec une exposition différente (généralement -2 IL, 0 IL, +2 IL). Ce genre d'image suppose l'utilisation d'un trépied et d'une télécommande afin d'obtenir 3 cadrages identiques, l'appareil étant réglé sur la position bracketing, afin qu'il génère les différentes expositions lui-même.

Ensuite, un logiciel assemble les 3 vues et calcule les différentes expositions au sein d'un seul et même fichier.
L'effet sera d'autant plus important que l'image originale comportera de grands écarts d'exposition.

Ensuite, tout est question de dosage. J'avoue ne pas être fan du rendu HDR obtenu sur des photos couleur, mais en noir et blanc je trouve que cela amène une dimension un peu surréelle, presque dramatique qui colle avec les paysages d'hiver.

Je ne suis pas allé pas très loin de chez moi, à la maison natale de St Bernard de Fontaine-les-Dijon, pour me faire un peu la main.
J'attends que la météo soit plus clémente (et aussi que le festival GéNéRiQ soit passé, car il va bien m'occuper...) pour aller explorer des sites plus intéressants perdus aux alentours de Dijon, que j'ai repérés grâce à Google Earth.

maison natale de St Bernard, Fontaine-les-Dijon - février 2009
photo non libre de droits


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