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 Des photos de M...  
Mardi 28 mai je me réjouissais d'aller photographier lors du concert de -M- (Matthieu Chedid) au Zenith de Dijon.

J'avais étudié le plan de scène auparavant, et appris que le crash-barrière était scindé en 2 parties, côté jardin, et côté cour.
J'avais pris la décision de me placer à cour, afin d'éviter son pied de micro imposant qui lui barrait la droite du visage.

Arrivé sur place, les consignes sont strictes : 3 premiers morceaux autorisés comme d'habitude, mais uniquement à jardin. Alors que sur le net j'ai vu des photos de cette tournée datées d'il y a quelques jours et réalisées des 2 côtés... Enfin bref.

Une fois dans le crash, les 3 photographes accrédités dont je fais partie nous retrouvons sur une zone extrêmement petite, coincés entre un cadreur, un technicien, et des flights-cases. De suite, le cadreur et le technicien nous dirons que notre présence les emmerde (il n'y a pas d'autre mot). Charmant.
A noter que l'autre partie du crash, côté cour, est presque vide. Ambiance...

Juste avant le début du set de -M-, un homme, issu du staff de la tournée, se poste derrière nous, bras croisés.

Le concert commence, les lumières sont très difficiles : du contre-jour, des pieds de micros, des lumières rouges qui saturent... ajouté à cela des conditions de shoot acrobatiques... Rien ne va.
Deux premiers morceaux sont passés, je prie pour que les lumières du troisième et dernier autorisé soient plus favorables...

C'est alors que le type de la tournée qui était bras croisés nous tape sur l'épaule, prétextant que le temps imparti était terminé.
Je le regarde, ahuri, et réponds "ah non, ça ne fait que 2 morceaux là, pas 3 !".
Il insiste, je demande confirmation à un autre photographe et ami présent, qui est tout aussi interloqué que moi.
Je connais bien les morceaux des albums de -M- pour les posséder tous, et je suis certain que seulement 2 titres ont été joués.
Bref, on s'est fait virer au bout de 2 morceaux...

Quittant le crash pour assister en spectateur à la suite du concert (que j'avais envie d'écouter), la sécurité applique alors les consignes données par le staff de la tournée : je dois laisser mon sac photo à la consigne. C'est bien la première fois que ça m'arrive...

J'écoute un ou deux morceaux puis, très franchement agacé, reprend mon sac à la consigne afin de tourner les talons, et rentrer chez moi.
Bien sûr je n'ai que des photos pourries, à peine exploitables, et qui, mise à part une qui sera malgré tout publiée dans le journal pour lequel je travaille, passeront à la poubelle.

Nous sommes photographes, honnêtes, et certainement pas voleurs ou paparazzis.
On fait notre taf en respectant consignes, artistes, spectateurs et personnels des lieux qui nous accueillent.
Pas besoin d'un petit chef dans notre dos pour nous emmerder, ni d'être fliqué ou traité comme des imposteurs.
Si un artiste, ou son entourage, ne souhaite pas d'images de lui sur scène, qu'il(s) le dise(nt) franchement, au lieu de faire semblant de jouer le jeu tout en nous mettant des bâtons dans les roues...

Ce qui me "rassure" (et m'attriste à la fois), c'est que -M- passait pour la troisième fois au Zenith de Dijon, et que, pour la troisième fois, il y a eu des embrouilles avec les photographes pourtant accrédités...



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 Skip The Use au Zenith de Dijon 
Vendredi dernier, au milieu d'un multitude de dates pour le journal, j'ai photographié le concert de Skip The Use au Zenith de Dijon.

J'avais déjà fait cette formation l'an dernier sur un festival, et j'avais été plutôt ravi du concert, sur le plan photo mais également musical.

Agréable nouvelle, les photos sont autorisées sur tout le concert, pas seulement sur les 3 premiers morceaux comme à l'habitude.
Nous sommes plutôt nombreux à être accrédités dans le crash-barrière : le groupe commence à être connu et la Victoire de la musique fait son effet.
Le public est moins au rendez-vous : à peine 1500 spectateurs.

D'emblée, le chanteur Mat Bastard adopte ses poses typiques, le pied sur un retour et le visage tendu, bouche grande ouverte, face au micro. Il occupe la scène dans tous les sens. Les lumières sont plutôt bonnes... Un régal pour les photos !

Puis rapidement, l'effet visuel, que j'avais découvert l'an dernier, retombe et je me rends compte que les photos que je suis en train de faire d'eux sont toujours les mêmes : même posture du sujet, même expression... J'essaye donc de changer un peu d'angle, de côté, mais il faut se rendre à l'évidence : ça finit par tourner en rond.

Je quitte donc le Zenith avant les rappels, pour assurer une date de musique classique, à l'Auditorium.

Plutôt content de mes photos, j'ai pu me faire plaisir, même si je réalise de plus en plus à quel point il faut faire des choix dans la sélection des photos, ne retenir que l'essentiel, et surtout éviter la redite.

Les photos sont en ligne.

Skip The Use, Le Zenith, Dijon, avril 2013
photo non libre de droits


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 En janvier ...  
Deux séries photos de concerts/spectacles divers pour débuter 2013 (ici et ).

Le mois de janvier a été plus chargé que prévu en termes de photos pour le journal.
Je ne m'en plains pas, vu que je suis payé à la photo.

Mais je dois dire que, parfois, le stress est au rendez-vous.
Avoir plusieurs événements à couvrir le même soir dans des lieux espacés, dans un timing bien déterminé, lorsque la météo annonce des pluies verglaçantes ou de la neige, font que, des fois, mes nuits sont habitées de cauchemars dans lesquels je me vois coincé en voiture sous une tempête de neige, l'appareil photo en bandoulière, avec un vigile qui me tape sur l'épaule pour me dire que le délai pour les photos est dépassé... :)

En matière de délais justement, un nouveau record a été battu. Habituellement, un comique en one-man-show nous accorde 10 minutes pour photographier. C'est très serré, mais ça laisse au moins le temps de faire quelque chose.
Ce mois-ci, une humoriste (celle qui s'habille en rouge) a royalement "accordé" seulement 3 minutes pour photographier !
Nul besoin de dire que, dans ce genre de cas, il vaut mieux être prêt et surtout ne pas se tromper...

Il y a eu des spectacles sympas sinon, le peu que j'ai vu du concert de John Cale m'a franchement convaincu, mention spéciale à son batteur Alex Thomas.
Et j'ai bien rigolé lors du spectacle de Christian Legal, notamment lors de ses imitations de comiques !
Enfin, je suis retourné, en simple spectateur et avec ma compagne, voir le spectacle des clowns russes de Semianyki, après y avoir photographié lors de la première représentation : envie de voir le spectacle dans son intégralité pour une fois, et les mains dans les poches ! :)

Comme d'hab', toutes les nouveautés se trouvent sur cette page.

Alex Thomas, batteur de John Cale, La Vapeur, Dijon - février 2013
photo non libre de droits

Actéon de Charpentier, Le Grand Théâtre, Dijon - février 2013
photo non libre de droits


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 Rétrospective 2012, bientôt 2013 ... 
Je viens de faire une page présentant une petite rétrospective de mes séries photos de concerts, pour l'année 2012.

Pas grand chose à ajouter par rapport à ce que je disais dans ce billet avant l'été, sinon que ce deuxième trimestre m'aura un peu réconcilié avec les Zenith : deux bonnes sessions avec Shaka Ponk et Scorpions m'auront redonné goût aux grandes salles.

Et justement , j'attends avec impatience juin 2013 : le Zenith de Dijon accueillera, à 10 jours d'intervalle, ZZ Top, puis Mark Knopfler.

Lycéeen, Dire Straits était un de mes groupes phares. Peu importe qu'on les ai accusés de faire du rock FM, Knopfler et les siens ont toujours suscité en moi un grand intérêt. Cette touche laid-back (So Far Away, Brother in Arms...), avec parfois des moments plus incisifs (Sultans of Swing, Lady Writer...), je me suis reconnu dedans.
Aujourd'hui Mark a tourné la page Dire Straits depuis belle lurette, pour explorer de nouvelles orientations plus country, voire irlandaises.
Il restera un musicien de légende, au toucher de guitare unique.

Passés mes 20 ans, je suis au milieu de ma découverte des groupes marqués par le blues : Led Zeppelin, Hendrix, et ZZ Top.
J'aime la musique de ces derniers, ainsi que leur univers décallé et typiquement texan fait de démesure, de kitcherie.
Rio Grande Mud reste un pur album, encore aujourd'hui, de même que Deguello, sans oublier le savoureux Tres Hombres !

Autant je pense que Knopfler sur scène sera moyennement intéressant à photographier, autant je me délecte à l'avance des ZZ Top : guitares moumoutes qui tournoient, chorégraphies dont ils ont le secret... En avant les barbus ! :)

Carmen Maria Vega, festival du Chien à Plumes, Villegusien (52), août 2012
photo non libre de droits


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 Scorpions au Zenith de Dijon  
Passage du mythique groupe allemand Scorpions par Dijon. J'attendais leur venue avec impatience. J'avais réellement envie de les photographier, leur énergie, leur extravagance, notamment celle du guitariste Rudolf Schenker.
J'ai donc longuement étudié, à travers les vidéos de concerts postées sur le net, leur plan de scène, leurs attitudes.

Arrivé sur place, l'installation est impressionnante. Une longue avancée de la scène (exempte de retours, ils jouent avec une oreillette) amène jusqu'au milieu du public. Le pit en fait bien entendu le tour, et sa largeur avoisine par endroits les 3 mètres. Royal.
Nous sommes peu de photographes accrédités. Dès le début du concert, je me place côté jardin, de façon à être face à ma "cible", Schenker.

Dès qu'il prend son premier chorus, je m'approche et commence à le photographier. Mes collègues photographes sont de l'autre côté du crash, à l'opposé. Je suis donc seul face au guitariste qui, lorsqu'il me voit, adopte des expressions terribles, pose un genou à terre et me désigne du doigt, tout en continuant à jouer.
Il prend en quelque sorte la pose pour moi tout seul, avec environ 7-8000 personnes derrière moi et les autres photographes du mauvais côté de la scène.
Je jubile intérieurement, essaye de rester zen et m'applique à faire un maximum de clichés pour assurer ma prise. Trop bon.

A la fin des 3 morceaux autorisés pour shooter, je quitte le pit avec environ 150 déclenchements.
Je dois avouer que j'ai pu faire toutes les photos que j'espérais, et même plus. J'ai également profité de cette longue avancée pour prendre les musiciens de l'arrière, avec le public en fond.
Vraiment satisfait. Ce groupe assure le spectacle avec une démesure et une conviction impressionnantes. Un vrai bonheur, sans doute un de mes meilleurs souvenirs de concert photographié...

J'ai vraiment hâte de pouvoir me consacrer au traitement et à la sélection de toutes les photos que j'ai faites... Une petite en attendant la suite, que j'espère mettre en ligne bientôt :
A suivre donc...

Edit : les photos sont maintenant en ligne
Scorpions, Le Zenith, Dijon - novembre 2012
photo non libre de droits


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