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 Herman Dune à La Vapeur + autres concerts  
Dernièrement, je suis allé voir (sans appareil photo, juste par curiosité), Benjamin Siskou, finaliste de l'émission Nouvelle Star en 2008, se produire à La Vapeur.
Si l'homme a le mérite de faire une pré-tournée dans le but de finaliser les titres de son premier album à sortir bientôt, je dois reconnaitre que la petite heure que j'ai passée à assister à son set ne m'aura pas convaincu plus que ça...
Il faut dire aussi que l'assistance majoritairement féminine, très jeune et hystérique ne le sert pas beaucoup... pas facile d'avoir une belle gueule dans ce milieu, que l'on soit homme ou femme...

Oxmo Puccino cette semaine. Son dernier album est sympa, le concert l'était tout autant, mais j'ai regretté le son de la salle, avec notamment une basse omni-présente qui alourdissait l'ensemble.

Par contre, la veille Herman Dune passait. J'y allais comme ça, histoire de faire quelques photos et d'écouter ce groupe que je ne connaissais que de nom.

Grosse surprise, dès les premières mesures je me surprends à me laisser entrainer par l'exceptionnelle fluidité de leur répertoire, axé country-folk. Une country-folk sans doute héritée de Johnny Cash, la noirceur en moins...

J'aime par exempe ces rythmiques de bongos qui donnent un côté aérien aux compositions, ainsi que ces textes simples et intelligibles mais sans pour autant être "nunuches", ainsi que les choeurs (féminins sur l'album, masculins lors du concert), et enfin les cuivres (sur le disque uniquement).

Et puis le groupe s'est permit quelques libertés par rapport à l'album, avec notamment quelques arrangements plus rocks sur certains morceaux... un vrai concert quoi, pas un copier-coller du disque :))
Bref, dès le lendemain je courrais acheter un coffret réunissant leur 2 derniers CD, Giant et Next Year in Zion, le dernier en date, à écouter ci-dessous.

Lundi, je serai au Zenith de Dijon pour photographier Lenny Kravitz, ayant reçu un coup de fil hier soir m'annonçant que l'accréditation était accordée. Par contre, les conditions de shoot seront très strictes comme je m'y attendais, avec sans doute uniquement les 2 premiers morceaux pour shooter et l'obligation de signer préalablement un "contrat" avec EMI, la major qui s'occupe de lui et que je ne porte pas vraiment dans mon coeur.... :))

Enfin, une grosse et bonne nouvelle me concernant est annoncée pour la fin du mois d'avril ... à suivre donc :))

(photos de Herman Dune sur cette page)

Herman Dune, La Vapeur - avril 2009
photo non libre de droits


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 Tad Robinson band feat. Alex Schultz 
Début avril, je suis retourné à La Charité/Loire pour revoir Alex Schultz, ce fantastique guitariste californien dont certaines de mes photos illustrent la pochette de son dernier CD (photos d'ailleurs réalisées dans ce même cloitre du 14ème siècle de la Charité où se tenait le concert).

Cette fois, il n'accompagnait pas Finis Tasby, mais un autre chanteur/harmoniciste, le New-Yorkais Tad Robinson. Le répertoire était résolument orienté soul et blues, et Alex est apparut avec un jeu de guitare vraiment différent, plus adapté, peut-être un poil moins "rentre-dedans".
A ce sujet, il arborait non plus la guitare à caisse Epiphone avec laquelle je l'avais vu précédemment, mais une magnifique guitare d'inspiration Telecaster, une Vinetto.

Le concert était très bon, très marqué soul, avec une impeccable section rythmique, mais je dois dire que j'avais préféré le concert avec Finis Tasby.

Niveau photo, je suis resté raisonnable. Alex était souvent situé avec le visage en contre-jour, ce qui fait que je n'ai pas "mitraillé" plus que ça... juste tenté quelques compositions avec second plan comme cette salle nivernaise le permet.

(photos en ligne sur cette page)

Alex Schultz et Tad Robinson, La Charité/Loire - avril 2009
photo non libre de droits


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 Nashville Pussy à La Vapeur  
Hier soir avait lieu une soirée que j'attendais avec impatience à La Vapeur de Dijon. Le groupe américain Nashville Pussy se produisait. J'avais déjà entendu parler ainsi que vu quelques images de cette formation. Musicalement, on se trouve à mi-chemin entre AC/DC et Motorhead.

Visuellement, le chanteur possède un look similaire à celui de Lemmy, leader de la dernière formation citée, mais surtout 2 femmes tiennent la basse et la guitare lead du groupe.

J'avais été très impressionné par l'attitude de Ruyter Suys, la guitariste. Je me disais que cette femme avait un fort potentiel pour être photographiée. Bien sûr, la tenue provocante mettant en valeur ses formes généreuses, ainsi que sa chevelure blonde tournoyante y étaient pour beaucoup dans cette impression, mais également son jeu de scène.

Bref, j'arrivais à ce concert avec une idée en tête : ramener au moins une image de cette femme telle que je l'imaginais, un peu comme je l'avais fait avec Keziah Jones (visible sur ce billet) l'automne dernier.

Après avoir abandonné l'idée de photographier depuis le public, qui bien évidemment était encore plus que très survolté, je me suis placé sur le côté cour de la scène, derrière le rideau latéral, à l'abri du public. L'idée était bonne, je me trouvais à moins de 2 mètres de ma "cible", et j'ai pu me consacrer à mon "but" :))

En fin de concert, Ruyter m'invitera même à grimper sur les planches pour shooter, chose que je me suis abstenu de faire, préférant oeuvrer "planqué". Courageux, mais pas téméraire :))

En tout cas, je suis vraiment satisfait de la photo ci-dessous !

Musicalement, c'était très bon. Ce groupe est un phénomène incontestable, et je pense que Ruyter Suys y est pour beaucoup. Son charisme, son jeu, sa personnalité...
A noter également la prestation des Supersuckers, ainsi que des excellents locaux Romanée Counteez (album écoutable intégralement sur Deezer, mais achetez quand même le disque avec son boitier, car le livret est un bijou aussi !)

Beaucoup de photos ramenées, un peu de temps de traitement et tout sera en ligne bientôt...

Edit : les photos sont désormais en ligne sur cette page

Nashville Pussy, La Vapeur - mars 2009
photo non libre de droits


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 Les Nuits du Blues 2009 
Samedi dernier, Talant, petite ville limitrophe de Dijon, accueillait comme tous les ans ses Nuits du Blues.

Cette année, il y avait 2 affiches de renom au programme. D'une part Duke Robillard, guitariste fondateur des Roomfull of Blues, ex-membre des Fabulous Thunderbirds, sans doutes un des plus prodigieux représentants du swing west-coast, et ensuite Shemekia Copeland, fille de feu Johnny Copeland.

J'avais déjà vu Duke auparavant. A chaque fois j'avais reçu une sacrée claque. Leçon de guitare, de mise en place, et de cohésion avec les excellents musiciens qui l'accompagnent (notamment Doug James au sax).
Cette fois, le chanteur et harmoniciste Sugar Ray Norcia était invité pour tenir le chant sur la majorité des titres du set. Bien sûr tous ont joué divinement bien, et Norcia est lui aussi un musicien d'exception, et de plus un showman.

Cependant, je trouve que sa présence ce soir a un peu dénaturé le set de Duke Robillard. Je veux dire par là que j'aurais aimé voir ce dernier plus souvent sur le devant, musicalement. Sur la fin du set, il ne jouait quasiment plus, et était juste devenu comme un membre du line-up de Norcia... Sans compter le répertoire, qui n'était plus vraiment celui dans lequel il évolue habituellement...

J'avais déjà vu également Shemekia Copeland. Elle est revenue avec le fantastique Arthur Neilson à la guitare, comme à son habitude. J'adore ce musicien, il a un vrai style à lui, très orienté rock, mais tout en sonnant blues.
Shemekia a un peu calmé la fougue passée de ses sets. Elle est plus posée qu'avant, moins exubérante dans sa prestation. Ceci dit c'était vraiment très bien.

En résumé, je suis un poil resté sur ma faim, mais c'est juste histoire de chipoter... car c'était tout de même une affiche d'exception !

Niveau photo, j'ai vraiment galéré.

La salle de Talant doit plus à la culture physique qu'à la culture tout court, et reste difficile à sonoriser comme à éclairer.

Seulement 4 spots en façade, et encore, très éloignés, alors qu'une quinzaine étaient alignés en fond de scène, ce qui avait pour effet de produire des contre-jours phénoménaux, et surtout rendant impossible toute mise au point ou mesure d'exposition correcte.

J'ai quand même ramené quelques photos sympas, dont en voici 2 ci-dessous, en attendant que le traitement de la totalité de la série soit terminé... Mise en ligne de la galerie complète bientôt donc...

Edit : les photos sont maintenant en ligne sur cette page


Shemekia Copeland, Les Nuits du Blues, Talant - mars 2009
photo non libre de droits

Duke Robillard, Les Nuits du Blues, Talant - mars 2009
photo non libre de droits


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 Un jour je parlerai moins ... 
... jusqu'au jour où je ne parlerai plus.

Alain Bashung est à l'origine de mes premiers émois musicaux. Durant les années 80, Gaby oh Gaby, Vertige de l'amour, SOS Amor ont bercé mes oreilles, au milieu des titres de Trust, Téléphone, ou encore Renaud que mes grands frères écoutaient et que, du coup, j'écoutais aussi.

J'ai retrouvé Bashung dans les années 90 : en pleine découverte du blues et de ce qui s'en rapproche, je tombe sur l'album Osez Joséphine, avec le fantastique Sonny Landreth à la guitare slide. Une claque.

L'été dernier une amie me prête son dernier album Bleu Pétrole, que j'écoute en boucle, puis je me décide même à acheter le double live sorti en 1995, Confessions Publiques. Ces 2 disques sont depuis sur mon baladeur qui ne quitte jamais ma poche.

Bashung m'a toujours accompagné, je l'écoutais gamin comme maintenant.

J'aimais sa façon de faire sonner la langue française avec des intonations anglo-saxonnes, sans pour autant que ça vire au ridicule. J'aimais également sa mélancolie, son côté mystérieux, énigmatique, sensible. Et j'aimais aussi cette classe discrète qui était la sienne.

Bashung méritait bien plus que ces Victoires de la Musique (gentille mascarade orchestrée par les maisons de disques pour s'auto-congratuler) dont il détient pourtant le record du nombre de récompenses.

Et dire que je ne l'ai jamais vu (donc ni même photographié) sur scène...

(photomontage)
photo non libre de droits


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